L’Europe aime à se regarder dans le miroir de son propre mythe. Celui d’un luxe né sur ses terres, nourri de siècles de savoir-faire, d’art et de transmissions. Mais à force de contempler son reflet, elle oublie parfois que le monde bouge. L’Asie remet au gout du jour ses rituels millénaires, l’Amérique maîtrise mieux que quiconque l’art du récit, et la planète entière s’arme d’un nouveau nationalisme économique patriotique qui perturbe les habitudes d’achat d’un marché pourtant très mondialisé.
Le luxe européen a-t-il encore le monopole du désir ? Et si oui, ce désir suffit-il à affronter les bouleversements du siècle ? L’Europe deviendra-t-elle un héritage… ou restera t elle le phare du futur du luxe ?
Le choc du réel
La crise n’est plus seulement économique. Elle est culturelle, existentielle, presque spirituelle. Dans un monde fragmenté, où l’excellence se délocalise et où les élites cherchent moins à posséder qu’à ressentir, le luxe européen est sommé de se réinventer. S’il veut rester vivant, il doit retrouver une langue, une âme, une raison d’être. L’Europe saura-t-elle transformer la nostalgie en énergie ? Le doute en puissance ?
Le nouveau contrat du luxe européen
Le luxe ne peut plus se contenter d’être désirable : il doit redevenir signifiant. Réconcilier technologie et émotion, IA et intuition, progrès et mémoire. Redonner aux maisons non pas seulement des marges, mais une mission. Car au fond, la question n’est plus combien vendre, mais pourquoi créer. Le vrai défi est là : faire du luxe une culture vivante, pas une industrie du souvenir.
Rendez-vous du 19 novembre !
C’est ce vertige que nous affronterons lors du premier European Luxury Symposium : une journée pour interroger le futur du luxe européen, confronter nos certitudes et oser un langage nouveau — sans tabou. Car il est temps de poser les vraies questions.
Que reste-t-il du “Made in Europe” à l’heure des copies parfaites et de l’économie du dupe ? Comment préserver l’âme d’un savoir-faire quand la technologie s’invite dans chaque geste, chaque émotion ? Jusqu’où le luxe peut-il s’ouvrir sans se diluer — entre la tentation de l’accessibilité et le risque de banalisation ?
Nous parlerons aussi d’identité et de désir : comment séduire une génération Z qui ne rêve plus d’appartenance mais d’impact ? Comment répondre à des ultra-riches en quête de sens, de spiritualité, d’expériences plus que de possessions ? Et comment l’Europe peut-elle redevenir un centre de gravité, à l’heure où l’Amérique raconte mieux ses marques et où l’Asie invente de nouveaux imaginaires ?
De la souveraineté industrielle à la souveraineté émotionnelle, de la loi à la narration, de l’IA à la mémoire — tous les angles morts du luxe seront explorés. Un moment de vérité pour une industrie qui doit choisir : continuer à sublimer le passé, ou oser écrire son avenir.
Nous sommes impatients de vous dévoiler dans la semaine le programme complet de cette journée unique — réservée aux décideurs du luxe en présentiel, et retransmise en partie en live sur les plateformes du Journal du Luxe.
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L'Edito du weekend : l'Europe du luxe face à son vertige
LE RDV DES DÉCIDEURS DU LUXEL'ÉDITO DU WEEK-END[_blank]L’Europe aime à se regarder dans le miroir de son propre mythe. Celui d’un luxe né sur ses terres, nourri de siècles de savoir-faire, d’art et de transmissions. Mais à force de contempler son reflet, elle oublie parfois que le monde bouge. L’Asie remet au gout du jour ses rituels millénaires, l’Amérique maîtrise mieux que quiconque l’art du récit, et la planète entière s’arme d’un nouveau nationalisme économique patriotique qui perturbe les habitudes d’achat d’un marché pourtant très mondialisé.Le luxe européen a-t-il encore le monopole du désir ? Et si oui, ce désir suffit-il à affronter les bouleversements du siècle ? L’Europe deviendra-t-elle un héritage… ou restera t elle le phare du futur du luxe ?Le choc du réelLa crise n’est plus seulement économique. Elle est culturelle, existentielle, presque spirituelle.Dans un monde fragmenté, où l’excellence se délocalise et où les élites cherchent moins à posséder qu’à ressentir, le luxe européen est sommé de se réinventer. S’il veut rester vivant, il doit retrouver une langue, une âme, une raison d’être. L’Europe saura-t-elle transformer la nostalgie en énergie ? Le doute en puissance ?Le nouveau contrat du luxe européenLe luxe ne peut plus se contenter d’être désirable : il doit redevenir signifiant. Réconcilier technologie et émotion, IA et intuition, progrès et mémoire. Redonner aux maisons non pas seulement des marges, mais une mission. Car au fond, la question n’est plus combien vendre, mais pourquoi créer. Le vrai défi est là : faire du luxe une culture vivante, pas une industrie du souvenir.Rendez-vous du 19 novembre !C’est ce vertige que nous affronterons lors du premier European Luxury Symposium : une journée pour interroger le futur du luxe européen, confronter nos certitudes et oser un langage nouveau — sans tabou. Car il est temps de poser les vraies questions.Que reste-t-il du “Made in Europe” à l’heure des copies parfaites et de l’économie du dupe ?Comment préserver l’âme d’un savoir-faire quand la technologie s’invite dans chaque geste, chaque émotion ?Jusqu’où le luxe peut-il s’ouvrir sans se diluer — entre la tentation de l’accessibilité et le risque de banalisation ?Nous parlerons aussi d’identité et de désir : comment séduire une génération Z qui ne rêve plus d’appartenance mais d’impact ?Comment répondre à des ultra-riches en quête de sens, de spiritualité, d’expériences plus que de possessions ?Et comment l’Europe peut-elle redevenir un centre de gravité, à l’heure où l’Amérique raconte mieux ses marques et où l’Asie invente de nouveaux imaginaires ?De la souveraineté industrielle à la souveraineté émotionnelle, de la loi à la narration, de l’IA à la mémoire — tous les angles morts du luxe seront explorés. Un moment de vérité pour une industrie qui doit choisir : continuer à sublimer le passé, ou oser écrire son avenir.Nous sommes impatients de vous dévoiler dans la semaine le programme complet de cette journée unique —réservée aux décideurs du luxe en présentiel, et retransmise en partie en live sur les plateformes du Journal du Luxe.