Retour aux actualités
Article suivant
Article précédent

Livy : rencontre avec la créatrice d'une marque de lingerie chic et disruptive

Alumni Stories

-

19/03/2025

Livy : rencontre avec la créatrice d'une marque de lingerie chic et disruptive

Ce  sont  les  dessous  chics  qu'on  reconnaît. La créatrice Lisa Chavy raconte au JDD comment, en à peine sept ans, Livy s'est forgé une belle place sur la planète lingerie.Lisa Chavy. © Livy

Qui  n'a  pas entendu parler de Livy ? Cette griffe est sur la liste de souhaits de toutes les filles qui veulent faire de leur lingerie un  atout  de  séduction.  Sexy  mais  chic, raffinée mais parfois audacieuse sans jamais être vulgaire, Livy casse les codes de la corseterie  et  propose  des  pièces  pensées  comme  des  accessoires  de  mode.  Sa  créatrice ? Lisa Chavy, une amoureuse des dessous, a étudié à Esmod Lyon avant de venir finir son cursus à Esmod Paris pour se spécialiser en lingerie.

Très  vite,  elle  a  collaboré  avec  la  Société  internationale  de  lingerie (SIL) qui travaillait pour des grandes marques comme Dior ,  John  Galliano,  Kenzo  ou  encore  Cacharel.  Elle  a  ensuite  rejoint  Etam.  Rencontre avec une fille qui a su placer les dessous au coeur du look.

Le JDD. Comment est né Livy ?

Lisa Chavy. Après  avoir  collaboré  avec  la  Société  internationale  de  lingerie  où j'étais directrice du style, j'ai rejoint Etam pour  lancer  Undiz,  la  marque  pour ados. C'était un lancement très innovant qui cassait tous les codes traditionnels. Il y avait un  côté  très  international  et  c'était intéressant de pouvoir dessiner 3 000 modèles par an. Undiz est maintenant une référence pour la génération Z. Reste  que  j'avais  un  projet  personnel, alors j'ai quitté Undiz, tout en gardant le bureau de création dans mon  studio  qui  s'appelait  Atelier  31.  J'ai  continué à dessiner toutes les collections Undiz en étant externe. Je dois remercier Sébastien  Bismuth,  qui  était  alors le directeur général (aujourd'hui président de Celio), qui a cru en moi et m'a fait confiance. J'ai arrêté Undiz en décembre dernier après quinze ans de collaboration.

Parallèlement,  en  2016,  je  cherchais  à travailler pour une marque de lingerie, mais aucune ne me venait à l'esprit. C'est alors que  j'ai  décidé  de lancer Livy. J'ai eu la chance d'avoir Etam qui a investi dans le lancement et, en contrepartie, de continuer à les  accompagner  sur Undiz. Laurent Milchior, président d'Etam, a permis cela. J'ai assuré une transition pour qu'ils récupèrent toutes les équipes Undiz en interne.

Le chemisier Romeo de Livy. © DR

Etam  est  toujours  au capital de Livy et je viens de faire un nouveau tour de table où ils ont réinvesti pour propulser la marque à  travers  le  monde.  Notre premier marché est actuellement l'Angleterre. Aux États-Unis, nous avons eu la chance de faire un partenariat avec Victoria's Secret, ce qui nous a apporté beaucoup de notoriété de l'autre côté de l'Atlantique.

Quel est l'ADN de Livy ?

On  nous  connaît  surtout  pour  nos  armatures bijoux, la lingerie tatouage et la transparence, mais aujourd'hui, Livy, c'est plus que  cela.  On  est devenu une marque globale et sexy, et pas uniquement une marque de sous-vêtements. On ne se contente pas d'être dans la fonctionnalité.

« Nos modèles iconiques sont plutôt noirs mais aussi transparents avec un tulle qui ne se voit pas »

On  a  aussi  de l'upwear : ce sont des dessous avec un vrai truc en plus qui en font des pièces de prêt-à-porter à part entière. On crée  aussi  des  bodies,  des  bustiers et des tops, des pantalons, des robes, et on a même une veste de smoking. On a toute cette expertise lingerie au millimètre près, qui nous permet de faire un prêt-à-porter différent.   Notre   collection   permet   d'habiller toute la silhouette.

En quoi Livy fait-il la différence ?

On  essaie  toujours  d'apporter  quelque  chose de différent : j'ai beaucoup travaillé sur les dos, par exemple, avec des pulls qui ont le dos ouvert, et notre smoking aussi a le dos ouvert. C'est une nouvelle sensualité.

Aujourd'hui, chez Livy, un soutien-gorge se suffit à lui-même...

C'est  vraiment  une  autre façon de le porter. J'ai la volonté d'accompagner les femmes dans tous les instants de leur vie, quelle que  soit  leur  morphologie  :  on  va  jusqu'au 95F, même 100F sur certains modèles. Nous avons plusieurs univers : la ligne la plus sexy, c'est Paris.

La   ligne   plus   graphique,  qui  se  porte  aussi  à  l'extérieur,  c'est  New  York.  Et  la  ligne  Los  Angeles  est  plus  sport  et fonctionnelle.  À  cela  s'ajoute  la  gamme  de  maillots,  Earth  Pleasure,  en  lyocell (une fibre écologique), et la haute lingerie qu'on  produit  dans  nos  ateliers  à  Paris,  qui  est made in France, avec des dentelles françaises, des broderies de Suisse ou de matières européennes.

Voir L'article en entier

Commentaires0

Veuillez vous connecter pour lire ou ajouter un commentaire

Articles suggérés

Alumni Stories

"Créer en conscience avec Clo 3D – Une robe fourreau haute couture, entre tissu et métal"

photo de profil d'un membre

Florence SELAUDOUX

15 juillet

Alumni Stories

Un ancien élève à l'affiche du Théâtre du Marais

photo de profil d'un membre

Marion Hirsch

15 juillet

Alumni Stories

Yulia Harfouch : glamour, pouvoir et médias - Cosmopolitan

photo de profil d'un membre

Marion Hirsch

10 juillet