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2023, 26 January - Excellence by Vendôm - Luxury History & Mindset Conference

Actualités de l'Ecole

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10/02/2023

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Stanislas DE QUERCIZE - President and Founder of SAVIH, Board Member of Christian Louboutin, Messika Paris, ex President Van Cleef & Arpels and ex President Cartier International
Jean-Luc NARET - CEO at JLN & CO, Former CEO of La Reserve Hotels, Former CEO Michelin Guides
Véronique BEAUMONT - Managing Director, COO at ESMOD International


HISTOIRE ET MINDSET DU LUXE

Lorsque l’on réfléchit à l’histoire du luxe, on pense surtout à cet accès à des produits d’exception détenu par un groupe restreint de consommateurs. Ainsi, ces pièces uniques sont pensées, conçues et créées par des artisans ultra-spécialisés, une spécificité qui fait la rareté des produits de luxe. Les grandes maisons de luxe comptent une quinzaine d’écoles à travers la France, dans lesquelles jusqu’à 90% des novices sont embauchés dans les métiers de l’artisanat. A bien des égards, il s’agit de faire vivre des savoir-faire artisanaux traditionnels : par exemple, les jeunes talents formés dans les ateliers de Longchamp prendront la place des artisans qui prennent leur retraite, maintenant ainsi une lignée ininterrompue. La notion de « rareté » dans le luxe évolue cependant. Aujourd’hui, l’ouverture encouragée par les réseaux sociaux attire des consommateurs qui ne sont pas forcément familiers avec une culture « luxe » et plus attirés par l’esthétique ; ce qui implique que le terme « luxe » pourrait de plus en plus devenir un simple langage marketing. La capacité d’accéder à ces produits uniques reflète différentes étiquettes : réussite sociale, culture, fidélité à un héritage, potentiel d’investissement, etc. Quant à l’expérience client du luxe, elle passe maintenant à une étape supérieure avec la création de mondes entièrement immersifs, de métaverses et de propriété virtuelle. Selon Morgan Stanley, le marché du NFT et du métaverse de luxe pourrait atteindre 56 milliards de dollars d’ici 2030. En 2023, les marques de luxe continueront d’expérimenter les collections NFT, soit pour les vendre aux côtés de biens physiques, soit en tant qu’actifs de collection numériques indépendants.

1. Comment définir le concept de « luxe » au XXIe siècle ? Et de quelle manière cette définition est-elle susceptible d’évoluer d’ici 2030, ou 2040 ?

2. Comment attirer les « faiseurs » du luxe de demain – les créateurs, les artisans – ? En particulier, comment faire en sorte que les métiers artisanaux et les savoir-faire ancestraux – par exemple la tannerie, le travail du cuir, le tissage – continuent d’être reconnus et valorisés alors qu’une partie importante de la clientèle du luxe s’est éloignée/s’éloigne de l’utilisation des produits à « base animale » ?

3. Comment inciter les jeunes générations à « investir » dans le patrimoine des marques de luxe dans un monde de plus en plus digitalisé, où le virtuel prend le pas sur le réel ; et à une époque où la pensée occidentale « postmoderne » conduit beaucoup vers une répudiation du passé ?

4. L’art et le luxe sont-ils intimement liés ? Peut-on avoir du luxe sans art ? Et vice versa ?


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