Gala Espel

Eyes on Talents member, Gala Espel’s research project Semis (seeds in French) invites us to reflect closely on our relationship with the natural world. Paper forms that blossom into living plants, Semis is a series of organic sculptures containing seeds that, once watered, will gradually come to life. As the seed grows, the paper sculpture gently fades away. A light design vocabulary that celebrates fragile beauty. Gala Espel explores the ephemeral nature of objects and questions how design can engage with principles of transformation inspired by the natural world. Semis encourages a shift away from material permanence, focusing on impermanence and renewal as a new lens to design.
Gala Espel is a French architect and designer working between Paris and Tokyo. Her practice is constructed as a critical field of experimentation between industry and craft, permanence and disappearance. From her creations emerge narratives and forms that allow us to reflect on how to collectively rethink design.

Image: Gala Espel, Basil, Semis, 2024, Japan. A collection of twenty plantable origami, each
blossoming into life. © Gala Espel

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Un hors les murs à pister dans Paris

Pour sa 4e édition parisienne, Art Basel métamorphose à nouveau la ville en vaste exposition d’art contemporain à ciel ouvert. Loin des cimaises traditionnelles, le programme public de la Foire déploie ses œuvres dans les artères historiques de la capitale, instaurant un dialogue inédit entre création actuelle et sites patrimoniaux.

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Fondation Cartier : le duo Formafantasma nous dévoile le nouvel espace avec son directeur
Chris Dercon

Après trente années passées rive gauche, la Fondation Cartier traverse la Seine pour inaugurer sa nouvelle adresse sur la place du Palais-Royal, avec des centaines d’œuvres de sa collection. Responsable de la scénographie du lieu, le duo Formafantasma nous ouvre ses portes en pleine installation et revient sur cette aventure avec son directeur, Chris Dercon.

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Meriem Bennani, l'artiste qui raconte l'utopie sociale… avec des tongs

Un orchestre de sandales ; voilà l'étrange œuvre qui fait résonner sa musique percussive à Lafayette Anticipations cet automne, sur une idée de l'artiste marocaine Meriem Bennani. Rencontre.

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Museum of the African Diaspora Forges Ahead

Even as race-conscious cultural programming is under attack, this San Francisco museum is celebrating its 20th anniversary with an ambitious show exploring Blackness and the cosmos.

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Precious Okoyomon : « Je crée des objets car les poèmes ne peuvent pas être contenus »

En 2022, la toute fin du parcours de la biennale de Venise,
« The Milk of Dreams », s’ouvrait sur une forêt fantastique, d’où émergeaient des figures de terre et de feuillage, des parfums entêtants, et quelques papillons. De nombreux visiteurs découvraient alors l’artiste (non binaire) Precious Okoyomon, né·e à Londres en 1992 d’ascendance nigériane, trois ans après un solo show à LUMA Westbau, à Zurich. « It’s important to have ur fangs out at the end of the world » (C’est important de montrer les crocs à la fin du monde) à la galerie Mendes Wood est sa première exposition personnelle en France. Des graines que Precious Okoyomon cultive aux ciels explorés en avion, l’artiste-poète-chef-jardinier nous fait pénétrer dans un flux intensément poétique.

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Tarik Kiswanson. The Relief

Comment les passages sombres de notre histoire collective informent-ils notre présent ? Que nous apprennent-ils de la condition humaine ? Comment fait-on face au traumatisme, et comment peut-on se reconstruire ? Autant de questions soulevées par le lauréat du Prix Marcel Duchamp 2023, Tarik Kiswanson (né en 1986), qui investit l’Institut suédois avec ses installations sculpturales, vidéo et sonores.

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7

Voyage au centre de la terre brésilienne

Comment représenter un pays de façon juste et nuancée, loin des clichés véhiculés autour de ce dernier ? L’impressionnant Île Brésil de Vincent Catala, publié en octobre 2025 aux éditions Dunes, nous montre l’exemple. S’attachant à représenter la réalité démographique et psychogéographique du pays, le photographe français réunit en ce livre plus de dix ans de prises de vue.

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Né en 1962, grand photoreporter de guerre dans les années 1990 et ancien membre de l’agence Magnum, Luc Delahaye fait partie d’une génération de photographes qui a retravaillé l’articulation entre pratiques documentaires et artistiques. Après avoir diffusé ses images par la presse et le livre d’auteur, il s’est tourné à partir des années 2000 vers le grand format et le mur de la galerie, tout en conservant à ses images un ancrage documentaire et en continuant de traiter de sujets liés à l’actualité.

Parfois réalisées en une seule prise, parfois véritables compositions assemblées par ordinateur pendant des mois à partir de fragments d’images, les photographies de Luc Delahaye sont toujours une rencontre, qu’elle soit immédiate ou différée, avec un réel. Un réel qu’il s’agit d’énoncer, dans une forme de retrait documentaire, sans démonstration : « Arriver par une forme d’absence, par une forme d’inconscience peut-être, à une unité avec le réel. Une unité silencieuse. La pratique de la photographie est une chose assez belle : elle permet cette réunification de soi avec le monde ».